La première et souvent l’unique chose à laquelle on pense lorsque l’on parle d’imagerie mentale (I.M) c’est l’aspect visuel : une action, un geste, un paysage, un visage… bref, ce que l’on a vu.
L’imagerie mentale est multidimensionnelle
Or le terme convoque aussi d’autres aspects tout aussi importants. En tant « qu’organisme » nous sommes dotés d’un cerveau et d’un corps dont les perceptions sont nombreuses et ont deux sources. Quand nous vivons une situation, quelle qu’elle soit, nous mémorisons tout ce qui se passe à l’extérieur de nous : ce que nous voyons, entendons, ce que nous sentons, ou ressentons (temps qu’il faisait, température etc…). Mais nous mémorisons aussi ce qui se passe à l’intérieur de nous : émotions, sensations physiques, pensées… Corps et tête sont engagés dans le recueillement et l’enregistrement d’énormément d’informations. On parle « d’image auditive intérieure » par exemple, lorsque nous évoquons une pensée… le fameux Discours Interne.
L’imagerie mentale, pour quoi faire ?
On utilise parfois le terme de vidéo mentale, elle est donc « multidimensionnelle ». Si l’on rajoute certaines données scientifiques qui disent que le cerveau « ne fait pas la différence entre ce que nous vivons et ce que nous imaginons avec intensité » nous détenons là un outil puissant.
Pour quoi faire ? Revoir ce qu’il s’est passé, comment ça s’est passé, pour détecter les erreurs, corriger un geste par exemple pour un sportif. Mais aussi se mettre dans un état mental qui correspond aux exigences de ce que nous allons faire (compétition, entretien…) ou bien encore switcher d’une émotion limitante à une autre plus adéquat, au moins le temps d’agir ponctuellement.
Enfin c’est aussi la possibilité de travailler plus en profondeur par rapport à un état latent, un blocage émotionnel qui nous empêche d’agir dans un état d’esprit libéré.
Pour plus d’informations sur l’imagerie mentale et ses applications en séances, n’hésitez pas à me contacter.
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